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RESISTANCE DANS LE TARN-ET-GARONNE - Avant propos


La vocation de ce site est de mettre en valeur l'action, l'engagement et le combat menés par un résistant gaulliste, mon père, et ses amis de la famille GUIRAL, courageux, patriotes et désintéressés, dans le département du TARN- ET-GARONNE.


Ces Résistants, dont faisait partie mon père, Georges CAUSSANEL, œuvrant dans les Services de Renseignement de la France Libre ainsi que Paul, Henriette et Suzanne GUIRAL , ont apporté une contribution majeure à la Résistance dans ce département.

Grâce à certaines de leurs actions de nombreuses vies ont été préservées, notamment parmi les maquisards, et les résistants.

Ils faisaient partie des premiers à résister dès 1940, et ils étaient très peu nombreux *.

Pour des raisons politiques peu glorieuses ou pour des raisons d'inimitiés personnelles (comme l'a confié un auteur à propos de Paul GUIRAL), ils ont été très peu cités, parfois de manière négative et partisane, voire totalement "oubliés" dans les divers ouvrages locaux rédigés sur cette époque d'occupation.

Pourtant, tous les acteurs de la Résistance de ce département dont les témoignages ont été collectés pour ces ouvrages les connaissaient, quelques uns ayant même été camarades de classe de mon père Georges CAUSSANEL.

Ce site relate donc une partie de leurs actions et rétablit la vérité sur leur engagement.

Les décorations et les grades obtenus à titre militaire (eux qui n'étaient au départ que des civils) ainsi que les citations relatant certains de leurs faits d'arme en sont les témoins.

Des documents officiels et irréfutables attestent ce qui est décrit ici.


Dans une moindre mesure, mais ayant aussi risqué leur liberté et leur vie, d'autres membres de ces deux familles ont aidé, et travaillé pour la résistance:

mon grand-père, Emile CAUSSANEL, oeuvrait comme agent de liaison et de renseignement de l'Etat Major F.F.I et
Georges GUIRAL, neveu de Paul GUIRAL, travaillait avec son oncle pour l'Armée Secrète comme agent de liaison et de renseignement F.F.I.

Je tiens à préciser ici que ce site n'est nullement polémique, ce n'est pas son but.

Les nouvelles générations doivent avoir accès à la réalité et à la vérité des faits et non pas au point de vue tronqué et partisan de tel ou tel parti politique pour des raisons de propagande, ou de tel ou tel militant pour des raisons d'inimitié personnelle.

Il faut que la vérité historique soit dite et rétablie, en dehors de toutes chapelles et basée sur les faits (vérité souvent détournée ou masquée, encore de nos jours, par des motifs politiciens obscurs, doctrinaires, historiquement et intellectuellement malhonnêtes).

C'est, en tous cas, ce que m'ont appris certains de ceux qui ont risqué ou donné leur jeunesse ou leur vie, sans attendre quoi que ce soit en retour, pour que nous, leurs descendants, puissions vivre en paix dans un pays libre ne subissant, pour l'instant, la contrainte d'aucun totalitarisme.

* (Il faut savoir que fin 1944, dès la libération, et en 1945, un certain nombre de nouveaux "résistants" se manifestèrent dont certains avaient "résisté" bien au chaud chez eux et certains autres étaient, encore plus fort, des collabos ou des miliciens reconvertis par des bons "amis" qui moyennant finances ou autres collusions les avaient "blanchis".)
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Mon père,

GEORGES CAUSSANEL

est né le 13 août 1924 à Lacourt St Pierre ( Tarn et Garonne) et Mort pour la France le 1er septembre 1958.

Connu dans la clandestinité sous le pseudonyme de "Mickey", puis plus tard sous celui de "Jo" il est entré en résistance en septembre 1940, à l'âge de 16 ans, puis en septembre 1942, s'est engagé dans les Forces Françaises Libres à l'âge de 18 ans..

Ayant formé avec deux amis un groupe de trois patriotes, pour établir le premier noyau de l'A.S selon les consignes du général de GAULLE , il commença à travailler à la propagande et aux renseignements avec CABRIT (voir les extraits du journal de Raymond Cabrit en survolant la rubrique "ACCUEIL" du menu) dit "Castor" puis "Cassan" (qui les avait recrutés et qu'ils avaient choisi pour chef), qui recevait les ordres de DUPLAN, dit"Daniel" puis Saulier" puis "Colonel Nil "

Ensuite, recrutant pour la Résistance, il amena Paul GUIRAL (ancien magistrat) à la Résistance en le mettant en contact avec " Cassan".(Paul GUIRAL devint rapidement un des chefs de la résistance départementale sous le pseudonyme de "Gavarni" puis "Daumier" avec "Cassan" comme adjoint.).

Puis il continua son action dans le renseignement simultanément pour le "S.R (1) du C.C.R du tarn-et-garonne, et en aôut 1943 le S.R. des M.U.R (2) comme agent P2 (3), chargé de mission de 3ème classe ( grade homologué de sous- Lieutenant), pour le 2ème bureau de L'A.S (4) et aussi pour le N.A.P (5) ,comme agent de renseignement de ces organismes et agent de liaison entre ceux-ci, et avec les maquis (il fit partie de l'Etat major des liaisons F.F.I dès leur formation).

Le S.R des M.U.R ayant été renommé en décembre 1943, S.R du M.L.N fut incorporé dès juin 1944 dans le réseau de renseignement GALLIA-Kasanga (6)(issu du B.C.R.A de Londres) pour lequel "Mickey" travailla jusqu'à la Libération..

Bras droit de son chef "Gavarni"avec qui il est en contact permanent, il fut chargé par celui-ci de la coordination du S.R. au niveau du département, étant en liaison constante avec les agents, recueillant les rapports et transmettant instructions et consignes, lui même fournissant une ou plusieurs "collectes" par jour.

De nombreuses missions, pour lesquelles il était volontaire, lui ont été confiées.

Il a contribué avec Paul GUIRAL au recrutement de l'armée du Maquis, à son entretien (vente de bons de solidarité), à la propagande (distribution de journaux et de tracts) .

1) Service de Renseignement
2) Mouvements Unis De Résistance
3) Un agent P2 était un agent de renseignement qui travaillait à plein temps pour la Résistance
4) Armée Secrète
5) Noyautage des Administrations Publique ( Le N.A.P né en septembre 1942 d'une suggestion de Claude Bourdet (du mouvement Combat) à Jean Moulin sera dédié au renseignement de la France Libre, à la sécurité de la Résistance, à la fourniture de faux-papiers, à la préparation de la prise du pouvoir à la libération, au sein de l'Administration publique)
6) GALLIA est un réseau de Renseignement créé en 1943 par le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) , service de renseignement de la France Libre à Londres.

Décorations et citation

Barrettes de décorations

Décorations


Durant l'hiver 1942/1943, Georges CAUSSANEL, très fatigué par les missions dangereuses pour lesquelles il était volontaire de jour comme de nuit, est victime de plusieurs hémoptysies (crachements de sang). Il apprend qu'il est atteint de tuberculose pulmonaire.

Il refuse de cesser ou même d'interrompre son service, menant un combat vital contre la Milice, contre la Gestapo et ses exécuteurs des basses oeuvres,(entre autres, des SS de la division Das Reich à partir d'avril 1944) , et aussi contre la maladie, aggravant considérablement son mal, et ce, jusqu'à la Libération où il commencera à prendre du repos et suivre des soins.

Pensionné à 100% et 7°, sa vitalité très atteinte, le mal l'emportera à l'age de 34 ans en 1958.

(Etant contagieux et les méthodes de prophylaxie n'étant pas à cette époque strictes, comme elles le sont de nos jours, son fils, fut contaminé à son tour dans sa petite enfance et subit deux attaques de la maladie; il réussira à survivre mais handicapé à vie par de sérieuses atteintes pulmonaires et métaboliques, doublement victime "collatérale" de cette guerre, orphelin de père à l'âge de 11 ans et atteint irrémédiablement par les suites de la maladie).

Il rentre à la Préfecture de Montauban et pénètre régulièrement dans le bureau du chef de cabinet du Préfet ou il recopie de nombreux renseignements..
Il intercepte les télégrammes dont il livre les informations à son chef "Gavarni"

Etant tombé malade, il abandonne momentanément le renseignement pour faire du recrutement pour le maquis, de la propagande (tracts, journaux clandestins (1) et souscriptions en faveur du maquis ( il reçoit, par l'intermédiaire de leur journal, les félicitations du mouvement Libérer et Fédérer, pour les fortes sommes qu'il leur a rapportées).

Il vend aussi des bons de solidarité au profit du maquis.

Reprenant son travail à la Préfecture, il fournit des renseignements sur les activités des employés et sur les notes secrètes qui émanent des services du gouvernement.

Il reçoit l'ordre de rechercher le "Code 23" qu'il arrive à découvrir au Cabinet du Préfet; ils combinent un plan, avec "Gavarni", pour le subtiliser pendant une nuit, le photographier et le remettre en place le lendemain matin.( Une première tentative en 1943 s'était soldée par un échec).

Il fournit les plans de la centrale électrique de Verlhaguet (82) puis ceux des citernes d'essence de Montbartier (avec photos des citernes en construction).

Ce dépot d'essence était aux mains de l'armée allemande; Il fut bombardé (2) par les anglo-américains quelques temps après (le 25 juin 1944) grâce à ces renseignements, ce qui retarda (avec les opérations de sabotage et de harcèlement des maquis) la montée des dernières troupes allemandes de la division blindée SS Das Reich vers la Normandie (une partie de la division étant montée dès le 8 juin 1944 ) .(3)

Il fournit aussi la reproduction d'un plan de la forêt de Montech, que l'A.S lui avait demandé.

(1) " journaux distribués: Combat, Libération,Franc-Tireur, Défense de la France, le

Populaire,Libérer et Fédérer".
La distribution de journaux clandestins était très dangereuse(La répression frappe tous ceux susceptibles d'avoir réalisé, diffusé ou simplement lu ces textes. Détenir un tract ou un journal clandestin rend suspect. En posséder plusieurs exemplaires rend coupable.
La police cherche activement les lieux d'impression et les dirigeants des réseaux. Perquisitions, saisies et arrestations se multiplient. Des milliers de personnes sont arrêtées, déportées, exécutées- extrait du site www.cheminsdememoire.gouv.fr. page sur la presse clandestine 39/45

(2) 64 bombardiers y participèrent ( Boeing B17"flying fortress" ) et 83 chasseurs ( P 38 Lightning, P 51 Mustang et P 47 Thunderbold ) dont 1 fut abattu.

Le bombardement dura 20 mn à partir de 9h ; 147 tonnes de bombes furent larguées avec un résultat excellent.

A peu près à la même heure furent bombardés les aérodromes de Toulouse Francazal, et Toulouse Blagnac-

renseignements tirés du livre: " Avant que mémoire ne meure" de Louis OLIVET et André ARIBAUD, décrivant l'action des maquis du Tarn- et- Garonne.

(3) la division Waffen SS Das Reich,( tristement célèbre pour les pendaisons de Montauban , de Tulle (99 jeunes hommes furent pendus) les massacres et barbaries de Marsoulas, Frayssinet le Gélat, d'Oradour sur Glanes et hélas bien d'autres, divers meurtres et exactions, dont le gros des troupes était cantonné à Montauban et aux environs (sur ordre de Hitler) (le reste se répartissant dans plusieurs villes du Sud Ouest), a été retardée par les sabotages ferroviaires menés par la Résistance. Les ordres du maréchal von Rundsted étaient de réprimer en priorité et par tous les moyens l'action des maquisards et résistants (les "terroristes", les "bandes") et de terroriser les population.

Cette division blindée d'élite et de répression, a été obligée de monter vers la Normandie par la route (soit une quinzaine de jours au lieu des 4 ou 5 prévus par rail) subissant embuscades et attaques des maquis.
Le retard causé par ces actions de répression et les attaques des maquis fut un élément clé de la réussite du débarquement en Normandie.

Les dernières troupes de la division SS restées à Montauban et dans le Sud Ouest pour le maintien de l'ordre (environ 8000 hommes) furent considérablement gênés par le manque d"essence et de pièces de rechanges. Ils quittèrent définitivement la région vers le 20 juillet 1944.

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AUTRE ACTIONS

Georges CAUSSANEL rentre, ensuite et par ordre, au standard de la Police Spéciale de Montauban (Renseignements Généraux); là, il fournit de nombreux renseignements sur les opérations de police et de milice et sur la Gestapo.

Certaines de ses connaissances se détournent de lui, y compris sa fiancée (qui devint par la suite sa femme et ma mère), pensant qu'il travaille pour la police de Vichy.

Il donne aussi, des renseignements sur le mouvement des troupes allemandes, leur effectif, leur armement et leur moral.

Il donne de précieux renseignements sur les intentions de la Milice et de la Gestapo envers le Maquis et les chefs de la Résistance locale.

Il rédige et signe de très nombreuses fausses cartes d'identité et cache chez lui, chemin de la Perruquière à Verlhaguet, des évadés et des réfractaires au S.T.O , notamment "Gavarni", recherché par la Gestapo et entre autres, dans la nuit du 28 juillet 1943, Mr Gaston Franceries et le capitaine Robert Cassagneau qui s'étaient évadés d'un train des Chantiers de Jeunesse qui partait vers l'Allemagne .

Il établit des liaisons avec les chefs de la Résistance se trouvant à Toulouse ainsi qu'avec les maquis du Tarn-et-Garonne.

Il entrepose dans le grenier de sa maison à Verlhaguet de nombreuses armes et explosifs.

Une partie de ces armes et explosifs étaient parachutés sur un terrain, nom de code "Manioc" situé au lieu dit Pech Berthier à Montaigu du Quercy. Mickey et ses camarades dépendaient de ce terrain pour les parachutages venant de Londres.
Ce terrain était sous la surveillance de la 8ème compagnie de l'Armée Secrète dont les chefs étaient Raymond CABRIT et CAILLEAU jusqu'au 2 mars 1944.

( Deux parachutages de 60 containers ont eu lieu le 30 mai et le 29 juillet 1944 (page 174 du livre de " Avant que mémoire ne meure" de Louis OLIVET et André ARIBAUD).

Il est blessé , pourchassé par l'armée allemande et réussit à s'enfuir de justesse à travers bois ( la balle qui l'avait touché ne fut pas extraite et on pouvait la voir et la sentir en palpant son cou).

Sa tête est mise à prix par Stotz, le chef de la Gestapo de Montauban .

Il participe aux combats de la Libération, assure les liaisons et des arrestations de miliciens et collabos, escorte des voitures en territoire dangereux, se trouve pris dans des fusillades, tire sur des miliciens.

Il continue son travail pour la D.G.E.R jusqu'au mois de mai 1945.

Il est évident que ce qui précède ne reflète qu'une infime partie de ce que vivait mon père et ses camarades résistants et ne relate que quelques faits, la plus grande partie étant restée dans l'ombre.

Texte et photos ©Serge Caussanel
(archives personnelles)


Décorations et Citations

Barette de la croix de la France Libre

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Georges Caussanel le 8 mai 1945

"Mickey" (à gauche de la photo,tenant le drapeau) encadrant avec les gendarmes une manifestation de lycéens à Montauban le jour du 8 mai 1945.
Source : musée de la résistance Montauban



8 MAI 2023

La république du Sud Ouest-8 mai 1945

LACOURT-SAINT-PIERRE (Tarn-et-Garonne) 

Le 8 mai 2023, à l'occasion de la commémoration de la capitulation de l'Allemagne signée le 8 mai 1945 et de la libération, Monsieur Daniel CRUSBERG,adjoint au maire, à son initiative, a lu un discours en hommage à Georges CAUSSANEL mon père, natif du lieu et officier de la Résistance pendant la guerre.
Je tiens à le remercier particulièrement ainsi que Madame le maire Françoise PIZZINI pour cet hommage qui m'a touché.


ORADOUR SUR GLANE, UN LIEU DE MEMOIRE EN PERIL

Village d'Oradour-sur-Glane
Village d'Oradour-sur-Glane
.
Voir l'article sur:
Eglise d'Oradour- sur -Glane où furent brulés vifs femmes et enfants le 10 juin 1944
Eglise d'Oradour- sur -Glane où furent massacrés 349 femmes et enfants le 10 juin 1944
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L'âme de la Résistance

Photo dédicacée du général de Gaulle



Cette photo,témoignage de reconnaissance du général DE GAULLE, est restée longtemps affichée parmi les quelques photos de famille qui ont accompagné mon enfance

les bons compagnons

Joséphine Baker au Panthéon

Joséphine Baker

Le 30 novembre 2021

BON DE SOLIDARITE

Bons de solidarités

Daté du 11 novembre 1943
Ceux qui vendaient ou achetaient ces bons de solidarité dont les fonds allaient aux organisations de Résistance et aux Maquis prenaient de très gros risques

LE IO JUIN 1944, MASSACRE D'ORADOUR-SUR-GLANE

Le 10 juin 1944 avait lieu l'épouvantable massacre d'Oradour-sur-Glanes

LE 10 JUIN 1944, LE MASSACRE D'ORADOUR SUR GLANE

Le village français

Le faux village français

article de Monsieur Eric Brunet, extrait du journal "Valeurs Actuelles" N° 4145

J'ai souhaité indiquer ici l'analyse de Mr Eric Brunet, que je partage entièrement, concernant les 6 premières saisons du film précité qui dans la forme est bien monté et retrace au plus juste l'ambiance de cette époque; hélas comme bien souvent le fond a été confisqué et, comme je le dis ci-contre:" la vérité est souvent détournée ou masquée, encore de nos jours, par des motifs politiciens obscurs, doctrinaires, intellectuellement et historiquement malhonnêtes" et bien sûr à des fins de propagande.

En relation avec l'article précédent, on peut consulter:

Histoire de France : arrêtons les mensonges
Par Jean Sévillia Mis à jour le 29/12/2017 à 10:35 Publié le 29/12/2017 à 08:00 sur "Le Figaro Histoire"

Histoire de France : arrêtons les mensonges

Emile Albert CAUSSANEL

Emile Caussanel

Emile, Albert CAUSSANEL, mon grand-père, a travaillé comme agent de liaison pour l'A.S, et ensuite pour l'état major F.F.I, a caché et hébergé des réfractaires et aussi Paul GUIRAL qui était recherché par la Gestapo et la Milice.

Il a rassemblé , transporté et aidé au montage d'un poste émetteur clandestin, caché chez Mr Antonio TONICELLO à Lacourt St Pierre, début 1944, (Mr TONICELLO, par la suite, est venu avec sa famille habiter à Verlhaguet, à la Perruquière, devenant un des plus proche voisin de mes grand parents, Emile et Lucie CAUSSANEL.)

Il a amené Gaston GUIRAL chercher son frêre Paul GUIRAL qui se cachait chez ses cousins de Bioule pour le ramener à vélo au "Cammas" à Montauban ou il se cacha jusqu'à la Libération. (témoignage de Monsieur Georges Guiral, fils de Gaston)
tout cela au péril de sa liberté ou de sa vie.


TEMOIGNAGE

Témoignage-Livre "De St Michel à Ravensbrück"


Le livre de Madame Suzanne GUIRAL :"44.694 F- DE SAINT MICHEL A RAVENSBRUCK est un témoignage poignant et puissant des raisons qui l'ont amenée elle et sa mère Madame Henriette GUIRAL dans le camp de concentration de RAVENSBRUCK en Allemagne, ainsi que des conditions terribles qu'elles y ont subi.

Ce livre qui était resté assez confidentiel au vu du peu d'exemplaires qui en avaient été tirés vient d'être mis en ligne par le filleul de Suzanne GUIRAL qui le propose au plus grand nombre.

Ce témoignage se devait d'être porté à la connaissance des nouvelles générations, mettant en lumière jusqu'ou pouvait aller la barbarie nazie.
Il complétera d'autres témoignages que nous ont livrés d'autres déportés, pourra servir aux recherches des historiens, et servira je l'espère à changer les mentalités, sachant que ce qui s'est produit il y a encore peu de temps ( 70 ans) peut encore ressurgir à notre époque, les mêmes causes entraînant les mêmes effets.

Ce livre a été écrit très peu de temps après la libération de Suzanne GUIRAL du bagne nazi, alors que sa mère Henriette était morte en Allemagne suite aux privations et aux mauvais traitements.

C'est un récit sans concessions (et pourquoi y en aurait-il ) et si certains le trouvent dur, qu'ils se disent que le sort de ces malheureuses femmes entre les mains de brutes sadiques, était autrement plus terrible qu'un simple récit ne peut l'exprimer. Ceux qui l'ont vécu dans leur âme et dans leur chair sont les seuls à même d'en témoigner; quand à ceux qui n'ont pas eu à l'expérimenter, qu'ils louent le Ciel d'en avoir été épargné.

Et puis chacun d'entre nous sait très bien que la vérité est rarement bien perçue dans notre société de faux semblants.

Je recommande à chacun de lire ce témoignage unique et d'approfondir les réflexions qu'il suscite.

Je tiens à remercier particulièrement Georges GUIRAL, seul héritier de Suzanne GUIRAL et détenteur des droits littéraires, d'avoir laissé gratuitement ce témoignage à la disposition de tous les internautes.

DE ST MICHEL A RAVENSBRUCK

Le deuxième lien amène à un serveur utilisé par de nombreux chercheurs dans le monde,
pour une version pdf sur: archive.org

De St Michel à Ravensbrück

Une série de procès concernant les criminels de guerre et leurs exactions dans ce camp de concentration ont eu lieu à Hambourg à partir du 5 décembre 1946.

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