FAMILLE GUIRAL, UNE FAMILLE DE RESISTANTS

Paul Guiral


Photo de Paul GUIRAL,dit"Gavarni",puis" Daumier"puis"Jérome" (extraite du livre de Louis OLIVET et André ARIBAUD:"Avant que mémoire ne meure")

Paul GUIRAL, sa femme Henriette, sa fille Suzanne et son neveu Georges se sont tous engagés dans la Résistance, comme volontaires; une famille patriote et courageuse comme il y en avait peu.

Pendant la Résistance, mon père, Georges CAUSSANEL et Paul GUIRAL avaient, (malgré le caractère difficile et parfois excessif de ce dernier) noué de très forts et solides liens d'amitiés .
Cette amitié était réciproque et était aussi très forte avec Suzanne et Henriette GUIRAL.

Georges CAUSSANEL était ami d'enfance de Georges GUIRAL. (Les familles Caussanel et Guiral se fréquentaient depuis plusieurs générations.)

(Extrait, du journal intime de Georges CAUSSANEL dit "Mickey" montrant la grande amitié qui les liaient pendant la résistance, liens qui se sont distendus plus tard, mais qui se sont ranimés dans l'esprit et le coeur de Paul Guiral au décès de mon père.)


Extrait du journal intime de Georges Caussanel dit "Mickey"

Paul GUIRAL

- Paul GUIRAL né à Montauban le 29 août 1883 et décédé le 10/01/1961, était un ancien magistrat ayant exercé dans les colonies (notamment à Madagascar) et doté d'une grande culture.

Georges CAUSSANEL dit "Mickey" l'amena à la Résistance en lui faisant rencontrer Raymond CABRIT dit "Cassan" qui le présenta à DUPLAN dit colonel "Nil".
Il s'engagea dans l'Armée Secrète dès son organisation dans le Tarn-et-Garonne en 1942
Il adhére temporairement au mouvement "Combat"durant l'été 1942 puis entre au mouvement " Franc Tireur" qu'il représente en tant que président du Comité de Coordination de la Résistance ( C.C.R) du Tarn- et- Garonne . Il adhéra aussi au mouvement"Libérer et Fédérer".

Avec sa voiture, il parcourut le département pour trouver des terrains de parachutage et d'atterrissage et avec LAPLACE dit "Larive" rechercha des "planques" pour le maquis.

Il participa, avec "Mickey" à la création,à l'organisation et au financement des maquis.

Il transmit aux responsables départementaux de juin 1940 à août 1942 les directives et ordres de l'Etat Major Interallié et jusqu'à la Libération (19 août 1944), ceux du COMAC (Commission Militaire du Conseil National de la Résistance)

il a été jusqu'en mai 1944, chef départemental des M.U.R , chef du S.R des M.U.R. puis président du C.D.L.

Sa maison de la Bastiole (actuellement rue Henriette GUIRAL fut le rendez-vous des principaux Résistants du Tarn-et-Garonne et une cache d' armes et de documents; c'est aussi à cet endroit que furent constitués en août 1943 les M.U.R du Tarn-et-Garonne dont il présida la Direction en novembre 1943.

En janvier 1944, suite à une réunion à Toulouse avec le Commissaire de la République Jean CASSOU dit "Fournier", il lui fut demandé d'accepter les fonctions de chef régional des M.U.R, offre qu'il refusa, préférant se consacrer entièrement à la Résistance de son département natal et continuer à perfectionner l'organisation qu'il avait initiée. A sa place fut nommé DEGON dit "Bouconne"qui était auparavant secrétaire général Régional des M.U.R et connu sous le pseudo de "Gauthier"

Il fut demandé à Paul GUIRAL d'accepter de devenir au jour J Préfet de la Libération, ce qu'il accepta.

La 4ème compagnie de l'A.S, commandée par le capitaine RIVIERE dit "Gustave" fut affectée à sa protection et à son installation en qualité de Préfet, mais, après l'arrestation de sa femme et de sa fille , il dut entrer en clandestinité, étant activement recherché par la Gestapo.

Durant son passage dans la clandestinité, il fut respectivement caché dans leur maison de Verlhaguet par Georges,"Mickey" mon père, et Emile CAUSSANEL, mon grand-père, puis à Léribosc ou étaient les restes du maquis d'Ornano.

Il vécut au maquis d'Ornano et réunit le 17 juin 1944 le Comité de Libération clandestin du Tarn-et-Garonne avec sa Commission Militaire ou fut organisé la libération de Montauban et désigné le Colonel LANGERON comme chef départemental des F.F.I.
A la dispersion du maquis d'Ornano, il fut caché par des cousins de Bioule (82), la famille BOURDES, au lieu dit "la Tanguine". Pendant tout ce temps, "Mickey" fit les liaisons entre "Daumier" et les chefs de région de Toulouse.

Ensuite, mon grand père Emile CAUSSANEL et son frêre, Gaston GUIRAL allèrent le chercher, à vélo, et le cachèrent au domicile familial (au Cammas) jusqu'à la Libération.
Ce voyage fut très dangereux car Paul GUIRAL était activement recherché et sa tête était mise à prix par la Gestapo et par la Milice.

Pendant cette période, il continua à s'occuper activement de la Résistance du département, et réussit, avec le Colonel BAURES, ce que l'on pensait impossible, une fusion entre l'Armée Secrète et l'Armée Régulière (L'O.R.A) *, ce qui fut un important atout au jour J.

* (l'O.R.A, Organisation de Résistance de l'Armée, sous les ordres du général Giraud)

Profitant du moment de désarroi momentané causé par l'arrestation de sa femme et de sa fille et arguant qu'il ne pouvait plus se déplacer librement étant recherché par la Gestapo, DEGON dit " Bouconne" au cours d'une réunion à Toulouse, désigna "Lambert" comme adjoint de "Daumier", pour lui faciliter la tache; "Mickey" ramena"Lambert" avec lui, et lui fit quelques missions puis , étant tombé malade, fut renvoyé chez lui.

"Lambert" était plutôt venu pour supplanter "Daumier" comme chef départemental, que pour l'aider. Cette manoeuvre ayant échoué après la mise en cause de la véracité des dires de Lambert", fin juillet 44, DEGON (dit "Gautier" puis" Bouconne") (sous l'inflence de DUPLAN dit "Nil") fit savoir à Paul GUIRAL(dit "Daumier" ou "Gérome"), par une lettre offensante, qu'il n'était plus Préfet et que même, il n'était plus rien dans la Résistance.

Pour des motifs peu avouables d'ambitions personnelles et de magouilles politiques les anciens camarades de lutte commençaient à se déchirer.

Cela n'a jamais été le cas de Paul GUIRAL dont la seule ambition était le dévouement, le patriotisme, l'action des plus dangereuse pour aider à la libération de la France.
Les postes de commandement, de directoires, de préfet, etc... qui lui ont échu étaient liés uniquement à ces qualités, à sa grande culture et à l'efficacité de son action ( malgré son caractère autoritaire et tranchant qui braquait parfois ses interlocuteurs...c'est dire !...) et si parfois il a voulu s'imposer , c'était toujours dans le but d'une meilleure efficacité de la Résistance locale ( il avait d'ailleurs refusé le poste de chef Régional des M.U.R pour se consacrer entièrement à son département.)

En 44, la Résistance renouait avec les vieux démons de l'ambition et des partis politiques, hélas, même entre anciens de la 1ère heure, et amis, ce que le général de GAULLE appellera plus tard “les politichiens”!

Une délégation du C.D.L demanda une entrevue avec Jean CASSOU à Toulouse pour clarifier la situation et aussi rendre justice à Paul GUIRAL.
Arrivés sur place, ils apprirent qu'une rafle des allemands avait eu lieu dans les milieux de la Résistance, qu'il y avait eu des exécutions dans la forêt de Bouconne et que Jean CASSOU* et les chefs de Région étaient entrés en clandestinité .

Cette entrevue n'a donc pas eu lieu et, la libération arriva très vite. Paul GUIRAL avait pourtant continué à diriger la Résistance du département jusqu'à la Libération et assumé ses fonctions malgré les conditions difficiles de la clandestinité..

* (Jean CASSOU fit parti du réseau du Musée de l'Homme à Paris dès 1940; il avait été nommé Commissaire de la République de la région de Toulouse en juin 1944 et fut grièvement blessé lors de la libération de Toulouse)


Voir ci-contre le rapport, classé "confidentiel", que la hiérarchie demanda à l'agent 2456 sur cette histoire, à l'insu de "Daumier" et de tous les protagonistes

Paul GUIRAL reprit en décembre 1944 les fonctions de Président du C.D.L. de Tarn-et-Garonne

Il sera fait officier de la Résistance (Lieutenant-colonel) avec la très belle citation suivante :

"Depuis l'armistice, Monsieur GUIRAL a consacré sans réserve toutes ses forces, ses facultés, ses ressources et même sa famille au service de la Résistance. Il a été, dans le département de Tarn-et-Garonne, l'âme et le chef de la lutte contre l'ennemi et contre le régime de Vichy, occupant les postes les plus exposés, assurant les missions les plus dangereuses et regroupant sans cesse les courages autour de lui. Rien n'a pu l'abattre, ni épuiser son abnégation, pas même la douleur et l'angoisse que lui causaient l'arrestation et la déportation de sa femme et de sa fille. Il est un des modèles les plus nobles de la Résistance qui, depuis 1940, ont tout donné à la Patrie".
(source: Livre de Louis Olivet et André Aribaud -" La mémoire: Heurts et Malheurs -Forces Françaises de l'Intérieur" édité en 2008 par le Comité Départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation du Tarn-et-Garonne).

et décoré de la Médaille de la Résistance avec rosette et de la Médaille de la France Libre (source: Fondation de la France Libre: liste des Français Libres)

A la libération, Paul GUIRAL assumera les fonctions de Commissaire du Gouvernement auprès du Tribunal Spécial constitué par le Préfet puis nommé Président de la Cour Martiale et Président du Tribunal Militaire du Tarn et Garonne (par lequel 15 condamnations à mort de Miliciens ont été prononcées). Il assuma ces fonctions avec fermeté, noblesse et impartialité, ce qui donna à ces juridictions une autorité incontestée auprès de l'opinion publique.

Il est a remarquer que dans ce pays pourtant très meurtri, de nombreux miliciens, collaborateurs, nazis et même SS et tortionnaires, furent graciés ou n'eurent que des peines mineures, on ne sait par quelles collusions. De nombreux anciens résistants trouvèrent cela abject et honteux.

Texte et photos ©Serge Caussanel
(archives personnelles - archives départementales - archives nationales)
Revue Arkheia

(voir extrait d'une lettre personnelle écrite à sa fiancée par Georges CAUSSANEL dit Mickey, le 24 février 1945).


Extrait de lettre


Paul et Gaston Guiral
Photo de Paul GUIRAL et de son frère Gaston (père de Georges Guiral)
crédit photo: Mr Georges GUIRAL

Henriette GUIRAL

Henriette Guiral

Henriette GUIRAL épouse de Pierre Paul GUIRAL et mère de Suzanne, Morte pour la France au camp de concentration de Ravensbrück

Cette photo a été dédicacée pour mon père, Georges, dit "Mickey" par Suzanne GUIRAL à son retour du camp de concentration de Ravensbrück

Henriette GUIRAL est née COROT le 23 mars 1889 à Ménetou-Couture (18); elle était la petite nièce du peintre Jean Baptiste COROT.
Elle était agent P2, chargé de mission de 3ème classe, dans le réseau de renseignement Gallia- Kasanga (grade homologué de Sous-Lieutenant).
Elle fut arrêtée le 4 mai 1944 par la Gestapo et déporté à Sarrebrück puis à Ravensbrück .

Elle décéda le 6 mai 1945 à Rumpshagen (Allemagne), quelques jours après la libération du camp de Ravensbrück, minée par le typhus.
Son corps fut rapatrié en France quelques mois après la Libération . Elle repose a côté de Paul GUIRAL au cimetière du " Pouty" à Montauban.

Morte pour la France le 6 mai 1945 , elle fut décorée de la Légion d'honneur à titre militaire, Croix de guerre avec palme, Médaille de la Résistance ( décret du 20/11/1946, publié au Journal Officiel du 5/12/1946) à titre posthume.

Afin d'honorer sa mémoire et son sacrifice, le maire de Montauban inaugure en 1946 la plaque "Impasse Henriette GUIRAL" avec la mention "Héroïne de la Résistance"; dans le quartier de "Labastiole". Cette voie fut rebaptisée "rue Henriette GUIRAL" en 1995.

Texte et photos ©Serge Caussanel

Extrait de lettre privée

Extrait de lettre privée

Extrait d'une lettre que "Mickey" écrivait à sa fiancée le 16 octobre 1945.

Suzanne GUIRAL

Photo de Suzanne Guiral

Suzanne GUIRAL, fille de Paul et Henriette, dite "Suzy" (née le 20 mai 1918 à Montauban et décédée le 16 août 1999 à Pau), qui était agent P2,agent de liaison et de renseignements et travaillait avec son père,dont elle était aussi secrétaire, au sein du réseau "Gallia RPA puis Kasanga" dans la Résistance.
Elle travaillait souvent en tandem avec mon père Georges Caussanel et leurs missions étaient souvent de même nature de risque et de danger.

En avril 1944, elle fournit au B.C.R.A de Londres le plan et le fonctionnement du nouveau bazooka allemand que la division Das Reich expérimentait en grand secret dans le département. Au cours de cette mission, ou elle transportait ces précieux documents, elle faillit se faire prendre en gare de Toulouse (voir la rubrique "CODE 23").

Durant l'été 1944, montant "par hasard" dans un train de miliciens lourdement armés, en gare de Toulouse, elle leur fait croire à son adhésion à leurs idées et réussit à obtenir des renseignements sur l'opération en cours qui consistait à attaquer et détruire deux maquis du Lot-et-Garonne. Elle rentre en toute hâte prévenir son chef et évite par cette action la mort certaine d'une partie de ces maquisards qui étaient environ 150.

Arrêtée , frappée et maltraitée, avec sa mère Henriette, par le chef de la Gestapo de Montauban, Stotz, elle fut déportée au terrible camp de concentration de Ravensbrück avec sa mère, qui, d'une santé fragile, aidait au mieux son mari et sa fille dans leur action clandestine.

Elle fut décorée de la Médaille de la Résistance en septembre 1945 (Journal Officiel du 14/08/1945), Médaille de la France Libre (source: Fondation de la France Libre: liste des Français Libres) , Légion d'honneur à titre militaire ( Chevalier) ( J.O du 28 juillet 1957), Croix de guerre avec palme avec cette belle citation:

" Fille du plus pur des résistants; a collaboré activement à la lutte menée clandestinement par son père contre les occupants. Par son sang froid,a réussi à sauver des documents secrets d'une grande importance. Dans sa cruelle détention, a fait preuve d'un grand courage et d'une dignité sans égale."
Elle sera promue Officier de la Légion d'Honneur en 1961 (J.O du 24 janvier 1961 ), en qualité d'ancien sous-lieutenant des Forces Françaises combattantes, puis Commandeur de la Légion d'Honneur en 1992 (J.O du 26 avril 1992) en qualité d'ancien sous-lieutenant des Forces Françaises combattantes, déportée, résistante.

(Elle a écrit à compte d'auteur un livre relatant son séjour au bagne allemand de Ravensbrück-. Ce livre écrit très peu de temps après sa libération est un témoignage poignant et terrible qui doit éclairer les nouvelles générations voir la rubrique Bibliographie.)


Attestation de Suzanne Guiral

Georges GUIRAL

Georges Guiral


- Mr Georges GUIRAL , neveu de Paul GUIRAL travaillait pour son oncle comme agent de liaison et de renseignement ; il faisait partie de l'A.S du Tarn- et- Garonne et a participé aux combats de la libération de Montauban (notamment au combats du Rond).

Il a reçu une distinction de l'association Franco-Britannique: la Médaille de Vermeil, pour services rendus à titre militaire.
Il est aussi titulaire de la médaille commémorative de la guerre 39/45 avec barrette "libération"

(Fondée en 1933 et placée sous la présidence d'honneur de sa majesté la Reine Mère Elisabeth d'Angleterre et de Monsieur Albert Lebrun puis de Monsieur René Coty, Présidents de la République Française, enregistrée au Ministère des Anciens Combattants, membre de la Fédération Nationale André Maginot, l'Association Nationale Franco-Britannique (association d'intérêt général à but non lucratif) a pour but de promouvoir, d'entretenir et de resserrer les liens d'amitié entre nos deux nations, liens forgés par l'entente cordiale et sur les champs de batailles de 1914-1918, de 1939-1945, dans la clandestinité et dans la résistance. )

Georges GUIRAL restait le seul survivant de la famille GUIRAL à avoir connu la période de l'occupation, à avoir côtoyé toutes les personnes présentes sur ce site et à avoir participé à la Résistance contre les nazis.
Il est le père de Messieurs Alain et Serge Guiral .

J'apprends, ce jour,(01/04/2019), avec tristesse, le décès de Georges GUIRAL(à l'age de 92 ans) avec qui j'avais noué une amitié, et transmets via ce site mes sincères condoléances à sa famille et à ses enfants.
Je remercie Alain Guiral son fils de m'avoir prévenu.

Georges GUIRAL a été inhumé le 3 avril 2019 au cimetière du Pouty à Montauban; les honneurs lui furent rendu par une délégation des Anciens Combattants de Meauzac et son ami Emile Caselli, porte drapeau, en hommage à son action dans la résistance.
Je tiens à souligner qu'il avait entre 13 et 16 ans quand son oncle Paul GUIRAL lui confiait des missions de liaison, d'observation et de renseignement, au nez et à la barbe de la terrible Gestapo qui ne plaisantait pas ; il participa aux combats du Rond pour la libération de Montauban à l'âge de 17 ans.
Mon père, Georges CAUSSANEL, avait , lui, 16 ans quand il s'était engagé dans la Résistance et le renseignement et 18 ans quand il s'était engagé dans la France Libre.

Nous devons reconnaître le courage, la détermination sans faille, le patriotisme (ce mot étant tellement décrié de nos jours et assimilé à du soi-disant "fascisme", à du "populisme"-mot méprisant- pour certains,doctrinaires de la "pensée unique", et aussi dans les prétendues élites,ceux la même qui n'ont pas connu le vrai fascisme de l'Allemagne nazie, de la Gestapo et du SD, des SS de la division Das Reich, de la milice et des Kapos des camps d'extermination).

Le sacrifice de ces jeunes gens, qui n'étaient pas nombreux et que personne n'obligeaient à s'engager dans des activités aussi dangereuses et parfois mortelles, qualifiées de "terroristes" par l'occupant et ses séides de la milice doit être un modèle pour nous.

Ils ont presque tous disparus, et nous, leurs descendants, devons témoigner sans trêve de leur action qui ont permis à ce pays d'être libre, libre de son destin, sans occupation ou ingérence étrangère.
Et dans une époque troublée et instable, ou l'on voudrait diluer notre nation dans un grand marché mondial et dans le "multiculturalisme", sans racines, sans histoire, et ou tous nos ancêtres se seraient sacrifiés pour rien, pour bâtir ce beau pays tel qu'il était encore il y a peu, la flamme de leur souvenir, de leur engagement, de leur patriotisme, de leur abnégation doit briller encore plus fort .

Après la guerre, le général de GAULLE avait voulu d'une Europe des Nations, ou les pays aient un destin commun tout en gardant leur entière souveraineté. Nous en sommes actuellement très loin.

Georges GUIRAL, nous ne vous oublierons pas.







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La famille CAUSSANEL et la famille GUIRAL ont beaucoup donné à la France et aux français.

Leur action restée dans l'ombre, leur courage et leur dévouement jusqu'au sacrifice doivent être connus et reconnus .

  • Il est tout a fait anormal que , ces acteurs indispensables et courageux, ayant tant donné, ayant maintes fois mis leur propre vie en péril, dans l'ombre et souvent seuls, ne soient pas mis en lumière dans tout ce qui concerne la Résistance dans le Tarn-et-Garonne-; l'histoire ne doit pas être partisane mais comptable des faits, comme ceux qui l'écrivent!

Je veille à ce que la vérité sur leur engagement soit rétablie et que la place qui est la leur, leur soit rendue. Ce site en est le témoin.

Georges CAUSSANEL et sa famille, Paul GUIRAL et sa famille, ne peuvent être que des exemples pour les nouvelles générations; comme d'autres résistants de la 1ère heure, qui n'étaient pas si nombreux..
Ils ont montré ce qu'était le patriotisme, le courage, l'abnégation, le sacrifice et la résistance à l'oppression , à la brutalité et à la barbarie. Ils furent des lumières en ces temps sombres et terribles.

Grace à eux et à tous ceux qui ont combattu le nazisme, NOUS AVONS L'INESTIMABLE AVANTAGE DE VIVRE EN PAIX . Prenons en conscience.

N'oublions pas que la plupart de nos grands-parents, arrière grands-parents, ont vécu dans un pays en guerre (1870, 1914, 1939) et occupé avec toute les peurs, les privations , les arrestations, tortures, déportations, massacres, exécutions, bombardements, liés à ces guerres.

Texte et photos ©Serge Caussanel, Archives personnelles,
excepté Sources: Messieurs Georges et Alain Guiral, livre de Louis Olivet et André Aribaud:"Avant que mémoire ne meure", revue Arkheia N° 2/3

































































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RAPPORT DE L'AGENT 2456 DIT "MICKEY"

Rapports de l'agent 2456

L'original étant à certains endroits peu lisible, une copie conforme vous est proposée.

Copie conforme du rapport

Copie du rapport

correction: lire ligne 14 : novembre 1943 et non 1945

Copie conforme - suite

Copie du rapport (2)

Copie conforme suite et fin

Copie du rapport(3)

Texte ©Serge Caussanel

activité résistante de  Paul Guiral
activité résistante de  Paul Guiral (2)
F.F.I
Crédit documents: Mr Alain Guiral

NOMINATION DE PAUL GUIRAL A LA PRESIDENCE DU CDL: RAPPORT DE L'AGENT DR 2456

Autre rapport de l'agent 2456

Ce rapport demandé par la hiérarchie à "Mickey", agent DR 2456, relate la nomination de Paul Guiral comme président du Comité de Libération du Tarn-et-Garonne


Décorations de Paul Guiral

Paul GUIRAL fut décoré à la Libération de la Médaille de la Résistance avec Rosette (Décret du 3 juillet 1946 paru au Journal Officiel le 11 juillet 1946) et de la Médaille de la France Libre.
La médaille de la Résistance française a été conférée à environ 44 000 personnes vivantes (dont 4 800 avec rosette), et à 20 000 autres à titre posthume, appartenant aussi bien aux Français libres qu'à la Résistance intérieure.
Source: Wikipédia














Décorations d'Henriette Guiral

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Rue Henriette Guiral





Interview de Suzanne GUIRAL (1994) par Jacques LATU conservateur du Musée de la Résistance de Montauban










Décorations de Suzanne Guiral







































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Décorations de Georges Guiral
Carte d'identité association Franco Britannique Georges Guiral
Attestation Georges Guiral

Attestations concernant Mr Georges GUIRAL

Attestation du CDL du Tarn-et-Garonne Georges Guiral

Libération de Montauban du 17 au 19 août 1944

  • Témoignage libération de Montauban Georges Guiral
  • Témoignage libération de Montauban Georges Guiral(2)

Témoignages publiés par la Dépêche du Midi

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